Le jardin de pluie, aménagé sur une petite zone, est conçu de manière à capter l’eau de pluie surabondante qui s’écoule du toit d’une maison, d’une allée, d’un patio et autres surfaces imperméables. En plus de jouer le rôle d’entonnoir, il retient l’eau temporairement, le temps qu’elle s’infiltre dans le sol, de manière à la détourner des réseaux d’aqueducs et éviter les accumulations.
À ne pas confondre avec l’étang, le jardin d’eau ou le marais, le jardin pluvial est normalement sec, retenant l’eau brièvement après une précipitation. (Source : Écohabitation)
Catégorie d’écogeste et avantages
Catégorie : Gestion des eaux pluviales
- Réduit la quantité d’eau dirigée vers le réseau pluvial;
- Permet de filtrer les polluants présents dans l’eau de pluie, particules fines, métaux lourds, huiles, phosphates, etc.;
- Prévient le ruissellement et l’érosion des sols.
Montant des incitatifs
Le crédit de taxe foncière octroyé pour les écogestes est un montant fixe qui est applicable l’année suivant la fin des travaux. Un maximum de trois écogestes par propriété par année est éligible au programme. Basé sur le coût moyen de cet écogeste, voici le montant de subvention applicable.
Coût moyen : Très variable selon la superficie et le choix de plantation
Crédit de taxe : 300 $
Précisions
Le jardin de pluie doit être aménagé en suivant la pente naturelle du terrain (de préférence en façade). Cette pente doit avoir un dénivelé de moins de 12%.
Le jardin de pluie doit être de forme rectangulaire et avoir une superficie minimale de 9 m2. Le côté le plus long du jardin
pluvial doit être perpendiculaire à la pente et au sens d’écoulement des eaux de ruissellement.
Sa profondeur doit être de 10 à 20 cm.
Inspection requise
Une inspection doit être faite par le Service de l’environnement et du développement durable pour soumettre votre demande.